A la recherche de moi-même.

Qui suis-je ?

Si cette interrogation est-ce qui sous-tendra l’ensemble des articles que je pourrais écrire ici, laisser moi tout de même vous faire un bref résumé (qui contient déjà un certain nombre que mes proches ignorent) pour poser le contexte sans réflexions approfondies.
Si ce journal poursuit sa vie, je reviendrais sur à peu près tout ce que j’aborde ici par la suite avec plus de détails.

Je suis un homme, j’ai actuellement 27 ans. Je suis réservé, j’ai une petite voix, je suis myope (je porte des lentilles). J’aime débattre par écrits sur des idées, résoudre des problèmes qui demandent de la réflexion. Je pense être ni moche ni particulièrement beau. Je dois faire dans les 1m70 pour 60kg (donc plutôt petit et poids plume). Je suis quelqu’un de calme et serviable, sans doute pantouflard même si je ne me vois pas vraiment comme cela. Je suis quelqu’un d’assez secret, il y a plein de choses dont je ne parle pas à mes proches (et dont vous allez donc avoir la primeur). Je pense que j’inspire la sympathie (ou la pitié ?) ce qui me permet ne jamais avoir de conflit. Je voue un culte excessif à la modestie, préférant souvent parler de ce qui me dévalorise que de ce qui pourrait me valoriser.
J’ai conscience de faire partie des privilégiés de ce monde du seul fait d’être né en France, et que plus de 90% de la population mondiale doit avoir moi que moi. Je ne suis ni malheureux ni transcendantalement heureux, mais plutôt satisfait de ma vie. Je n’ai jamais eu d’ambition ni n’est été capable de prendre de vrais initiatives personnelles. Je ne sais pas ce que je veux faire de ma vie. Enfant je voulais simplement être heureux, et j’imaginais que cela signifiait simplement avoir une femme et une famille qui m’aime quelque soit ce qu’il y a autour. Aujourd’hui si c’est idée reste présente malgré tout, je sens qu’il me faut quelque chose de plus pour être satisfait de moi même. Et ce quelque chose ne devrait pas être l’argent, le pouvoir ou même la reconnaissance des autres si je ne m’en juge pas digne.

Issu d’un milieu dit modeste, j’ai eu une enfance rêvée avec un grand frère et des parents aimants, des voisins de mon age avec qui je passais beaucoup de te temps (et que j’ai depuis perdu de vu).

Côté scolaire, je n’ai jamais eu de vraies difficultés. Jusqu’au bac j’ai toujours du être dans les 3 premiers de la classe.
Après mon BAC S, j’ai enchaîné une classe préparatoire de niveau moyen. Bien sûr ça a été un peu plus difficile, j’ai du me retrouvé en milieu de classes à ce moment là. Mais malgré les khôlles (qui m’ont causées pas mal de vomissement) je garde un très bon souvenir de ces deux années là également, merci l’internat !
Passionné par le développement informatique depuis le Lycée, je me suis ensuite dirigé sur une petite école d’ingénieur ou une bonne partie des autres élèves venaient de la FAC ou de IUT (comme je le disais, je n’ai jamais été très ambitieux et il est plus facile d’être satisfait de soi en étant moyen dans un groupe peu performant que moyen dans un groupe très performant). Passionné par ce sujet, je me suis entièrement plongé dedans pendant mes trois années d’écoles d’ingénieur. J’étais major de promo sans que ce soit un réel objectif et sans avoir l’impression de faire d’efforts. Pourtant si c’est vrai que je révisais généralement les partiels que la veille, j’ai passé beaucoup de temps sur les TP ou les projets qui m’intéressaient. Pour moi ce n’était pas du travail, où plutôt c’était du vrai travail au sens de l’enrichissement de soi.
Mais c’est sans doute pendant ces années que je me suis un peu plus isolé. Je sortais quasiment pas le soir, le week-end je rentrais généralement chez mes parents où je passais du temps devant l’ordinateur avec la télé allumée. Je commençais une vie relativement passive. Mais je n’en souffrais pas. Mise à part une ou deux nuit par an où je me remettais en question, j’avais une vie confortable, je réalisais des choses qui me donnaient un sentiment d’accomplissement.
Ensuite j’ai été embauché dans la société de service informatique ou j’ai fait mon stage et j’y travaille encore. Si je continue d’aimer majoritairement ce que je fais techniquement, j’ai sans doute plus de problème sur la finalité de ce que je fais.

Mais revenons sur ma vie social et sentimentale avec une info qui éveillera peut être un peu votre intérêt. Je suis complètement puceau. Quand je dis complètement c’est que je n’ai même pas de souvenirs d’un vrai baiser avec une fille. Promis je vous donnerai plus d’informations là dessus par la suite !

Côté occupation, je passe toujours beaucoup de temps sur mon ordinateur à regarder des films ou des séries américaines, à me renseigner sur des trucs qui concernent l’informatique ou a regarder des conférences ou des cours sur des sujets qui m’intéressent. De temps en temps je passe du temps à écrire un article sur un sujet qui m’intéresse. Je les publie généralement sur Facebook (accès amis uniquement), et j’ai eu le plaisir d’en voir deux ou trois publiés sur un site d’actualité collaboratives après les avoirs soumis.
J’aime bien lire de temps en temps également, majoritairement de la SF.
J’ai quelques amis avec qui je passe en général mes vendredis soirs (bar + resto) et le week-end de temps en temps. Je retourne voir mes parents (et le reste de ma famille qui est dans la même région) au moins une fois par mois. Quand je suis chez mes parents je suis en mode légume, je ne fais quasiment rien à part manger et rester devant mon ordinateur (encore pire que le reste du temps donc).
Depuis deux ans et quelques mois je fais de irrégulièrement du bénévolat dans une association de samu social (j’ai du faire une vingtaine de maraude depuis que je suis inscrits, notamment parce que je n’en est pas fait pendant 9 mois durant lesquels j’étais en déplacement pour mon travail).
Depuis la rentrée je suis des cours de théâtre mais ce n’est pas pour en faire professionnellement, plus pour m’amuser et faire un travail sur moi même et je fais du sport une fois par semaine le midi.

Dernière chose : j’ai un handicap physique qui n’est pas visible et qui ne me gêne pas dans la vie de tous les jours. Si j’ai envie de vous en parler plus précisément, j’hésite encore de peur que cela permette de faire un rapprochement trop évident et difficile à nier avec mon identité.